Au Moyen âge, la société est fondée sur l'inégalité et forme une stricte hiérarchie. Il y a trois sortes de personnes : les nobles qui combattent (les chevaliers), les paysans qui travaillent (les serfs et les vilains), et le clergé qui prie.
Au XIe siècle, pour être "noble" il suffit d'avoir une armure et un cheval; ce soldat prend le nom de "chevalier". Il se met au service d'un plus puissant que lui: il devient son "vassal". Il lui rend "hommage", c'est-à-dire qu'il lui jure fidélité. En retour, le seigneur ou "suzerain" lui donne des terres, un "fief", et s'engage à le protéger.
Le système féodal, est une conséquence des invasions barbares qui marquent l’Occident du début du Moyen Âge. Plus tard, les paysans cherchent la protection des seigneurs à cause des invasions constantes des Vikings (les Normands).
Le “fief” constitue la base économique du système. Un seigneur reçoit du roi, ou d’un autre seigneur, un village en échange de certains services. Il peut posséder plusieurs fiefs. Une partie des terres du village lui est réservée et forme son domaine. Le reste est partagé entre des paysans libres (vilains) et des paysans non libres (serfs). Les paysans doivent payer des redevances de toute sorte au seigneur qu’on appelle droits seigneuriaux. Ils ont également des corvées sur les terres eigneuriales. Les maisons des paysans sont misérables.
Barroy, Marie Hélène et Gérard, (1984).
L'Histoire de France par les mots croisés. Paris: Éditions Retz, 1984, p.54.
Caselli, Giovanni, (1998). La vie privée des hommes : Le Moyen Âge. Paris: Hachette, p.46
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A cœur vaillant rien d'impossible.