AHMED Membre
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Inscrit le: 10 Déc 2011 Messages: 65  Point(s): 315
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Posté le: 23.05.13 18:25 Sujet du message: Bac blanc 2013 : langues étrangères |
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الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية وزارة التربية الوطنية ثانوية ساجي المختار (السمار) + ثانوية الاخوين عدة بن عامر(يلل) امتحان بكالوريا التجريبي دورة: ماي 2013 الشعبة: لغات أجنبية | اختبار في مادة: اللغة الفرنسية المدة: 3 سا و 30 د | على المترشح أن يختار أحد الموضوعين التاليين: الموضوع الأول: | J'étais arrivé en 1954 en Alsace à l'âge de 25 ans. J'avais travaillé dans les chemins de fer. En 1960, j'habitais à la place de l'Eglise de Pantin. J'avais accumulé plusieurs petits emplois. Je cotisais pour le FLN comme tout Algérien. J'assistais aux réunions une fois par mois. On ne se réunissait jamais au même endroit.
J'avais entendu parler des manifestations du 17 octobre, une semaine avant l'événement, la première fois à la radio française, et ensuite à la réunion. Il était évident pour moi que cela allait se dérouler en toute pacification. Il était impensable de s'armer ni même de riposter.
Le 17 octobre 1961, je pris le métro à l'Eglise de Pantin seul vers 17h00 pour me rendre à Opéra. A la Gare de l'Est, je devais prendre la correspondance en direction d'Ivry. Arrivé à Opéra vers 18h30, des policiers armés nous attendaient matraque à la main pour nous forcer à longer un long tunnel qui reliait le métro au commissariat. Nous n'avions même pas eu le temps de manifester. Nous pénétrions dans le commissariat les mains sur la tête doucement en silence sous une pluie de coups, on nous avait parqués dans le couloir où des fourches avaient été installées au sol et où l'eau ruisselait pour nous éviter de nous asseoir. La police n'avait pas été prise de court par les événements, au contraire elle paraissait s'être bien organisée. Nous avions peur et d'autant plus peur qu'au loin nous entendions des hurlements de souffrance. Personne n'osait s'adresser la parole. Personne ne savait ce qu'il allait nous arriver. Quand soudain vers 00h00, les policiers sont venus nous chercher. Nous embarquions toujours en silence les mains sur la tête baissée dans les camions. Certains avaient été sauvagement amochés par la police, d'autres courbaient le dos ou traînaient la jambe. Je ne savais pas où on nous emmenait. Nous étions terrifiés, mais nous ne l'extériorisions pas. Nous étions arrivés enfin au centre de tri de Vincennes, ce que je sus par la suite. L'endroit était aussi immense qu'un stade ou 13 un parc, couvert de zinc. Le spectacle qui s'offrait à nous était impressionnant, il y avait des centaines et des centaines d'hommes, certains plus " démolis " que d'autres, qui étaient serrés comme des sardines.
Il faisait très froid alors il fallait impérativement se mouvoir. L’endroit était immense. Vendredi, 17h00, on m'appela. On me fit rentrer dans un bureau. Les policiers procédaient à une vérification d'identité: prise d'empreinte de tous les doigts de chaque main et photographie des quatre faces du visage. Seuls ceux, qui étaient fichés suspects FLN, devaient subir un "interrogatoire torture". Ceux qui, étaient tout juste majeurs, (21 ans à l’époque) étaient envoyés au bled pour se battre contre leurs propres frères. Après trois jours de détention, on me relâcha. Je rentrai en métro presque sans marque à la maison. J'avais eu de la chance.
Je n’éprouve aucun regret d'avoir manifesté car la foi m’avait fièrement guidé. Je ne peux être amer envers les Français car beaucoup d’entre eux nous ont soutenus...
Entretien avec M.Aouaz, Propos recueillis par Samira Mesbah, « El watan », le 24/08/2008.
I. Compréhension : (12 points) 1) Qui parle à qui dans ce texte ? 2) De quel évènement s’agi-t-il dans ce texte ? 3) Ce texte est-il l’œuvre d’un : • historien. • journaliste. • témoin de l’événement. Choisissez la bonne réponse. 4) Relevez du texte deux expressions qui montrent la barbarie des policiers français contre les manifestants. 5) Complétez le tableau suivant :
Dates | Evénements vécus par le narrateur | 17 octobre 1961 à 17h | | 17 octobre vers 18h30 | | | Les policiers embarquaient les manifestants dans les camions. | | Les policiers relâchèrent le narrateur. | 6) « j’étais sûr que la manifestation se déroulera dans l’ordre et le calme » Relevez du texte les deux phrases ayant le même sens de l’énoncé ci-dessus. 7) « Nous avions peur et d'autant plus peur… » « Je ne savais pas où on nous emmenait. » A qui et à quoi renvoie chacun des pronoms soulignés ? 8) Le narrateur disait : « Je ne peux être amer envers les Français car beaucoup d’entre eux nous ont soutenus... ». Réécrivez cet énoncé en-le commençant ainsi : Le narrateur disait que………………………………………………………………………………….. 9) « Certains avaient été sauvagement amochés par la police. » Le mot souligné veut dire : • Blessés. • Traités. • remerciés. Choisissez la bonne réponse. 10) Le narrateur regrette-t-il sa participation à la manifestation ? Pourquoi ? 11) Le narrateur est-il objectif ou subjectif ? Justifiez votre réponse. 12) Proposez un titre au texte, puis justifiez votre choix. II. Production écrite : (08 points) Traitez un sujet au choix. Sujet1 : L’un de vos camarades prépare un travail sur les grands évènements qui ont marqué la lutte du peuple algérien contre le colonialisme français afin de le publier dans la revue du lycée. Vous décidez de le mettre au courant du contenu de ce texte. Faites-en le compte rendu critique. Sujet2 : Durant son combat de libération, le peuple algérien était victime de plusieurs actes de barbarie commis par l’armée française. Dans un court texte, parlez de certains de ces crimes. Votre rédaction sera affichée dans la cour du lycée à l’occasion de la fête de l’indépendance.
الموضوع الثاني: L’emploi de l’énergie nucléaire L’utilisation, dans certains pays européens, de l’énergie nucléaire pour la production d’électricité, nécessaire à l’industrie et aux ménages, suscite des débats sans fin à l’affrontement physique entre les partisans inconditionnels de cette technologie de pointe, d’un coté et ses farouches opposants de toujours, les écologistes de l’autre côté. Les premiers, favorables à la généralisation sans limites de ce procédé « révolutionnaire », affirment tout d’abord que l’électricité produite par les centrales nucléaires revient moins cher que l’énergie d’origine fossile car "un gramme d’uranium peut produire une énergie supérieur à celle que l’on obtient en brûlant deux tonnes et demi de charbon". Ensuite, cette exploitation timide de cette forme d’énergie pourrait faciliter la recherche scientifique et offrir, plus tard, de nouveaux horizons à toute l’humanité. Enfin et surtout, ils affichent une volonté de mettre fin au gaspillage systématique des dernières réserves que recèle encore le globe terrestre : gaz et pétrole.
Cependant les détracteurs du nucléaire ne désarment pas. Ils réfutent non seulement la raison économique car, selon eux, le coût et l’entretien d’une centrale atomique sont très élevés et se chiffreraient à plusieurs millions d'Euros, mais expliquent aussi que le risque zéro n’existe pas et soulignent de ce fait que les autorités ont exposé des milliers de vies à des catastrophes inévitables comme ce fut le cas à Tchernobyl en URSS. En outre, ils signalent que l’origine de certaines malformations constatées chez plusieurs bébés vivant aux alentours des sites nucléaires est encore inconnue. Il est clair que les deux parties présentent des arguments solides et campent sur leurs positions respectives, mais cela ne doit pas nous empêcher de demander aux autorités locales et nationales d’entreprendre des mesures supplémentaires afin de prévenir toute émanation ou fuite de produit radioactif, tout en encourageant la recherche scientifique qui seule pourrait présider à l’avenir de toute l’humanité.
Catherine Vincent, « L’humanité », 31 mars 2011 QUESTIONS I. Compréhension : (12 points) 1) Quelle est la problématique traitée dans ce texte ? 2) L'auteure a identifié les deux parties du débat sur le nucléaire. Relevez les expressions qui les désignent. 3) Pourquoi les partisans du nucléaire optent-ils pour l'utilisation de l'uranium ?
4) "Les premiers, favorables à la généralisation sans limites de ce procédé «révolutionnaire» " Le mot souligné veut dire: - guerre ; - change ment radical ; - stagnation. Choisissez la bonne réponse
5) Complétez le tableau ci-dessous à partir du texte: Arguments en faveur de l'énergie nucléaire | Arguments contre l'énergie nucléaire | 1- 2- 3- | 1- 2- 3- |
| 6) «...mais expliquent que le risque zéro n'existe pas ...» Le verbe "expliquer" dans cette phrase veut dire: - affirmer, - réfuter, - taire. Choisissez la bonne réponse
7) «…la recherche scientifique qui seule pourrait présider à l’avenir de toute l’humanité. » Dans l’énoncé ci-dessus, l’auteure emploie-t-elle le conditionnel pour exprimer : - un regret, - une éventualité, - un souhait. Choisissez la bonne réponse 8) Relevez du texte 04 mots se rapportant au champ lexical d’énergie. 9) a) A qui s’adresse l’auteure dans ce texte ? b) Que réclame-t-elle ? 10) L’auteure se manifeste-t-elle dans le texte ? 11) Quelle est l’intention communicative de l’auteure à travers son texte ? II. Production écrite: (08 points) Traitez un sujet au choix. Sujet1 : L’un de vos amis veut préparer un exposé sur le thème de l’énergie nucléaire pour le publier dans la revue de l’établissement. Vous voulez lui informer du contenu de ce texte. En une dizaine de lignes, faites-en le compte rendu objectif. Sujet1 : Quel type d'énergie de substitution proposez-vous à la place du pétrole ? Pourquoi ?
بالتوفيــــــــــق 4 من صفحة | _________________ franchement, je n'ai jamais vu un forum assez riche et assez organisé comme ce forum. Merci, merci infiniment!
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